Le CEFE – Centre d’Ecologie Fonctionnelle et Evolutive – de Montpellier et l’ONEMA – Office National Eaux et Milieux Aquatiques – développent à partir de 2016 une Méthode d’Evaluation Rapide de la Compensation des Impacts écologiques : la méthode MERCIe.
Pour cela, Agnès Mechin, qui prépare une thèse sur le sujet, et Sylvain Pioch, maître de conférence spécialiste de la compensation par l’offre aux Etats Unis, recherchent des sites d’application de la méthode. Ils travaillent étroitement avec les services de l’Etat, les bureaux d’études et les maitres d’ouvrages privés.
Des objectifs vertueux pour les services instructeurs, les maitres d’ouvrage et les collectivités
Les objectifs de la méthode MERCIe sont :
– dimensionner les mesures de compensation ;
– proposer une méthode claire et simple d’utlisation ;
– Favoriser l’Evitement et la Réduction ;
– Donner une vision intégratrice des différents types d’impact.
Une base de recherche et des perspectives nouvelles
La méthode MERCIe se base sur la méthode américaine de gestion des zones humides UMAM – Uniform Mitigation Assessment Method – qui caractérise et quantifie les pertes et gains écologiques sur les zones humides. Elle se base sur 27 indicateurs pour attribuer une note finale d’un site entre O et 1. Par la suite, la note obtenue est ajustée en fonction de la probabilité de réussite de la compensation et du temps écoulé avant que la compensation soit effective.
La méthode MERCIe augure de très bonnes perspectives pour la compensation :
– une généralisation de la méthode sur tous les types de milieux ;
– un calcul des crédits de compensation liées aux futures Réserves d’Actifs Naturels;
– une concordance avec les objectifs des Trames Vertes et Bleues;
– une extension de la méthode à d’autres écosystèmes dont les récifs corraliens avec la méthode MERCICOR.